Il y a une vie après Pulp, même si celle-ci semble plutôt sombre pour le chanteur de la fameuse formation britannique. Premier compact solo de Cocker après maintes collaborations et expériences, Jarvis aurait tout de même pût s'inscrire dans la discographie de son groupe (après tout, ses collègues Steve Mackey et Mark Webber y collaborent) tellement le dandy chanteur y reprend ses thématiques et mélodies d'usage. Outre quelques surprises dont l'énergique numéro indie rock « Fat Children» suscitant autant Gang Of Four ou encore Franz Ferdinand, Cocker offre un efficace album de « brit pop» aussi glauque que viscérale qui devrait particulièrement plaire aux amateurs de Morissey et The Dears.