tag:blogger.com,1999:blog-303582062024-03-13T15:15:56.903-07:00Porte folio d'André Péloquin (en rénovation!)réalisateur et journaliste indépendant (notamment pour MusiquePlus, MusiMax, Ici, Urbania et Bang Bang)André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comBlogger297125tag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-35401213282058602132010-01-18T17:33:00.000-08:002010-01-18T17:51:52.947-08:00Hep!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6EXM6ilPjATiHVlWgq9Iv86nhoWA1bIo_zXEdacCs-ve019m5rErwGZBIdCmfxYMWjKuXItaSGXWnTYVMUwoITLz9eKK-ZieYfeUZn_zr9ZM8q4jLgwHrB1cFuEsPZZL0zZTQHA/s1600-h/Untitled.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 252px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6EXM6ilPjATiHVlWgq9Iv86nhoWA1bIo_zXEdacCs-ve019m5rErwGZBIdCmfxYMWjKuXItaSGXWnTYVMUwoITLz9eKK-ZieYfeUZn_zr9ZM8q4jLgwHrB1cFuEsPZZL0zZTQHA/s400/Untitled.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5428262712956625698" border="0" /></a><br /><br />J'ai déménagé!<br /><br />Ça se passe sur <a href="http://www.andrepeloquin.com/"><span style="font-weight: bold;">andrepeloquin.com</span></a> maintenant!<br /><br />Merci d'ajuster vos signets et vos agrégateurs de fils RSS!<br /><br />À bientôt!André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-72743517164171282832008-07-04T22:19:00.000-07:002008-07-04T22:21:36.072-07:00Le Far Web<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://photos-e.ak.facebook.com/photos-ak-sf2p/v194/239/47/521490738/n521490738_779060_414.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://photos-e.ak.facebook.com/photos-ak-sf2p/v194/239/47/521490738/n521490738_779060_414.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">La Ruée vers l'or du Klondike s'est déroulée de 1896 à 1898. En moins de deux années, la petite ville de Dawson City allait accueillir des milliers et des milliers (et des milliers) de péquenots armés de pelles, de tamis et de rêves. Des siècles plus tard, ces prospecteurs se ramènent maintenant sur le web, caméra mini-dv à la main et des idées plein la tête. Bienvenue au Klondike 2.0 : la web télé. Entretien avec le Billy The Kid du genre au Québec : Jeff « Lee» Lizotte de Bombe.tv.</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br />« 'Scuse moi, je reviens de jouer avec des serpents pis j'avais les mains dégueulasses. » s'exclame Lizotte lorsque je le rejoins tout d'abord au téléphone. Un des innombrables champs d'intérêt du jeune réalisateur qui a déjà tout un cheminement sous la casquette. « J'ai débuté à 16 ans, dans une émission qui s'appelait “la nouvelle école” au Canal Vox. C'était une émission “pour les jeunes, par les jeunes.” On faisait nos tournages, notre montage, etc. Bref, c'est là que j'ai appris comment ça marchait! » Trois ans plus tard, Lee vient de muer, il quelques poils au menton et du front tout le tour de la tête : « À 19 ans, j'ai “pitché” un show à RDS qui s'appelait “La Virée” et qui était un peu la continuité de ce projet là. Ça nous a notamment permis d'aller chercher des commanditaires pis de développer le côté viral de la chose et qui est maintenant à la base de Bombe.tv ».<br /><br />Du contenu qui fait boum...<br /><br />Alors que les statistiques du terroir sont plutôt anémiques (j'veux dire, outre le fait que la majorité des Québécois semblent aimer les Pop-Tarts, les données tangibles sont rares), l'intérêt est indéniablement là, grandissant et disponible dans toutes les sauces. Bien qu'on soit loin des chiffres mirobolants de Youtube (en janvier dernier, on rapportait que près de 79 millions d'internautes se sont envoyé trois milliards de vidéos en un mois), les prospecteurs locaux vont autant dans la fiction (comme lesgermaines.tv qui a été mis sur pied par deux artisans de la série Ramdam) que dans l'actualité (comme catherinebeauchamp.com qui s'intéresse au septième art emmitouflé dans le rose bonbon). Les bonzes de Bombe.tv, eux, préfèrent exploser dans tous les sens, tant que c'est divertissant. Du schraphel qui fait sourire? Pourquoi pas!<br /><br />« J'ai toujours été attiré par l'insolite pis c'est à ça que je voulais donner de l'exposure! » confie Jeff. « Faut dire que j'ai toujours été attiré par ça parce qu'avant tout ça, j'étais dans le cirque, j'étais acrobate. L'insolite, c'était ma réalité à cette époque! Notre but, c'est de monter un spectacle, de divertir les gens. J'pense que le fait qu'on n'est pas de Montréal y est aussi pour beaucoup. On a un regard extérieur, on ne fait pas de la télé pour “hipsters” ou pour des experts en musique, c'est pour tout le monde. Autant le gars de Shawinigan qui fait du snow l'hiver que le gars sur l'île de Montréal qui écoute du "fuckin'" Uffie pis qui tripe sur tout ce qui est hyper devraient triper à écouter nos affaires! » En plus d'apprécier le « terrorisme médiatique » (c'est l'expression maison pour qualifier leur contenu) de Lizotte et ses complices, les webspectateurs de bombe.tv aiment vraisemblablement Éric Salvail.<br /><br />Du petit écran au moniteur...<br /><br />« Ça faisait un mois que le site était en ligne, qu'on avait testé la plate-forme et tout. » se rappelle Jeff lorsqu'on lui rappelle l'affaire Salvail. Y' était temps de se faire connaître! » Plus de 77 000 visionnements plus tard de la version YouTube, Lizotte, Éric et ses comparses peuvent sabrer le champagne. Mais avant, une explication s'impose. « On a pensé un moment avant de trouver le bon “shunt”. D'où la chanson : prendre quelque chose d'“edgy”, pour que les gens se disent “hein? what the fuck!?” et se demandent si on ri de lui et viennent vérifier. On lui a fait écouter la toune et comme c'était très drôle, Éric lui-même a embarqué à fond. Ce qui est fun avec Bombe, c'est qu'on est un collectif de personnes provenant de plein d'endroits différents. Y' en a qui viennent du monde de la mode, d'autres de la TV, du sport extrême, des bars, du jet-set, etc. Tu mets tout ce monde-là ensemble pis tu te rends compte que tu connais pas mal de monde. En réunissant des vedettes à droite et à gauche, tu crées un effet de chaîne, tsé. Prends notre vidéo avec Emily Begin par exemple, c'est une amie à nous. Puis y' a celui qui a Sylvain Marcel qu'on connaissait moins, mais qui a embarqué avec nous lorsqu'il a vu que “Émilie avait déjà fait un truc du genre et ainsi de suite. » Alors que le pharmacien de Pharmaprix et l'ex-Académicienne flirtent avec votre ordinateur portable, doit-on sonner le glas pour le bon vieux tube cathodique?<br /><br />Fin de la programmation?<br /><br />"Y'a beaucoup de gens qui croient que la web tv est entrain de "détruire" la tv conventionelle." lance le jeune vidéaste. « Mais c'est une erreur. C'est simplement un nouveau médium, une nouvelle plate-forme, faut l'accueillir, s'en servir et la jumeler à d'autres, pas la craindre. » Monétairement, le Web n'est pas encore une entreprise très lucrative. Brahm Eiley, président de Convergence Consulting Group qui livrait tout récemment une étude abordant le sujet confiait à Infopresse que "(...) les revenus de la Web télé représentaient 1% de l'ensemble des revenus télé des diffuseurs. D'ici 2011, ce chiffre pourrait monter à 5%." En attendant, Jeff Lee et les autres desperados du genre devront autant s'armer de patience que d'une bonne paire d'éperons. "C'est sûr qu’y'a des grosses compagnies à la Astra et Coca-Cola vont "dropper" des enveloppes pour ça, y'a aussi l'ONF qui prépare un fonds de financement. Y'a du gros "cash" qui s'en vient, suffit qu'il tombe dans les bonnes mains. De toute façon, les grands gagnants, ça demeure quand même le public. C'est eux qui vont décider ce qui reste, ce qui s'en va."<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-6666425504635480642008-07-04T22:16:00.000-07:002008-07-04T22:18:11.973-07:00Santogold - Éponyme<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://knowxone.files.wordpress.com/2008/05/santogold-cover.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://knowxone.files.wordpress.com/2008/05/santogold-cover.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Downtown Records) </span><br /><div style="text-align: justify;">Un an après avoir titillé les internautes mélomanes à coups de « singles» et de « remixes », l'artiste électro Santogold dévoile finalement un premier album éponyme plutôt doré. Bien que souvent comparé à M.I.A., le projet tient plus du « patchwork » d'influences allant de la pop (« L.E.S. Artistes» auraient pu facilement se retrouver sur un maxi de Tegan And Sara) au dub ("groovy" "Shove it") que de l'imitation plaquée or bon marché. C'est justement ce métissage des genres, cette réunion de collaborateurs aux antipodes autour d'un premier jet qui se veut autant débridé qu'homogène, qui sort la création de Santi White de l'ombre (colorée) de Maya Arulpragasam en plus de lui permettre d'éclipser sa concurrence 2.0. Fortement conseillé!</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-44120056906989456262008-07-04T22:13:00.000-07:002008-11-08T16:11:35.733-08:00The Sainte Catherines – The Soda Machine<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.punknews.org/images/covers/sainte_catherines-soda_machine.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://www.punknews.org/images/covers/sainte_catherines-soda_machine.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Indica)</span><br /><div style="text-align: justify;">Le collectif punk The Sainte Catherines persiste, signe et se fait son cinéma sur <span style="font-style: italic;">The Soda Machine</span>, un premier DVD passionnant qui trace un portrait fidèle de leur parcours : aussi chaotique que satisfaisant. Fils spirituels de Spinal Tap (au moins cinq percussionnistes se sont succédé au sein de l'orchestre), des membres passés et actuels des Sainte Caths défilent pendant 90 minutes pour raconter la petite histoire du groupe. Bien que le montage laisse parfois à désirer, The Soda Machine demeure une oeuvre qui plaira autant aux fanatiques qu'aux mélomanes voulant découvrir le sextuor montréalais. En prime, le documentaire est accompagné d'un CD de 25 chansons (!!!) plus ou moins rares. Une aubaine!</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-84276453117713679012008-07-04T22:08:00.000-07:002008-07-04T22:10:36.848-07:00Mathias Mental – The Happiest Boys In Montreal<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://farm4.static.flickr.com/3258/2569948900_58fd99f503.jpg?v=0"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://farm4.static.flickr.com/3258/2569948900_58fd99f503.jpg?v=0" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Indépendant)</span><br /><div style="text-align: justify;">Mathias Pageau a tout pour être heureux ces jours-ci. Moins d'une année après être apparus au sein de la scène locale montréalaise, l'iconoclaste chanteur et ses compères de Mathias Mental lancent un premier album indie pop low-fi qui fait sourire. Plus candides que virtuoses, les compositions de Pageau suscitent autant The Moldy Peaches que The Unicorns (« 555 Love» a même de vagues échos du classique « Les Os »). Bien que Mathias Mental surfe une vague allant plutôt à contre-courant du rock liché ayant la cote ces jours-ci, les mélomanes plus curieux devraient apprécier le joyeux bordel qu'est <span style="font-style: italic;">The Happiest Boys In Montreal</span>.<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-63764518257042577702008-07-04T22:04:00.000-07:002008-07-04T22:07:16.783-07:00Islands - Arm's Way<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://stereogum.com/img/islands-arms_way-cover.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://stereogum.com/img/islands-arms_way-cover.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Anti-)</span><br /><div style="text-align: justify;">Deux ans après avoir flirté avec les rythmiques tropicales sur <span style="font-style: italic;">Return To The Sea</span>, Islands arrime avec brio sur les côtes du continent de la pop orchestrale sur <span style="font-style: italic;">Arm's Way</span>. Sur ce deuxième disque tenant plus de Phil Spector que de Paul Simon, Nick Thorburn et son équipage livre ici un album plus « pop», mais aussi plus touffu et mûr (sans être nécessairement plus mature, les envolées mélodramatiques de l'ex Unicorns sur « The Arm» et les mélodies plus endiablées, voire « disco punk », à la « J'aimerais Vous Voire Quitter» en témoignent). Sans être l'oeuvre la plus éclatée de la discographie bizarroïde des moult projets musicaux de Thorburn, <span style="font-style: italic;">Arm's Way</span> demeure un CD sympa, abouti et surtout bien ficelé! </div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-75776561134515787632008-07-04T21:59:00.000-07:002008-07-04T22:01:44.835-07:00The Ting Tings – We Started Nothing<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61dD3%2BtUPHL._SL500_AA240_.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61dD3%2BtUPHL._SL500_AA240_.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Sony BMG)</span><br /><div style="text-align: justify;">La sensation pop britannique The Ting Tings dévoile finalement <span style="font-style: italic;">We Started Nothing</span>, un premier album qui – à l'image de son titre – talonne plus qu'il innove. Duo issu de la « teen pop», la chanteuse Katie White et son compère Jules De Martino semblent appliquer la même recette à leur plus récent projet en combinant grossièrement différents éléments de groupes soi-disant « indus ». Pendant que “That's Not My Name” suscite Dragonette, “Shut Up And Let Me Go” fait écho à Karen O des Yeah Yeah Yeahs alors que “Be The One” pourrait sûrement se retrouver sur un compact de Metric. Sans être un chef d'oeuvre, <span style="font-style: italic;">We Started Nothing</span> est tout de même loin du bide. Bref, The Ting Tings livre quand même un album sympa, sympa.<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-42640544728579415182008-07-04T21:49:00.000-07:002008-07-04T21:53:03.076-07:00Dresden Dolls — No, Virginia...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.roadrunnerrecords.com.au/media/nMQ7W2vq4ye12CscM_Ppk4HH8pzRyhCZ5OVdP-3Hl7M9hX5uEQYQNJbrgHL3LHHw.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://www.roadrunnerrecords.com.au/media/nMQ7W2vq4ye12CscM_Ppk4HH8pzRyhCZ5OVdP-3Hl7M9hX5uEQYQNJbrgHL3LHHw.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Roadrunner Records) </span><br /><div style="text-align: justify;">Figures de proue du « punk cabaret », les poupées sont loin de dire non sur <span style="font-style: italic;">No, Virginia...</span>, une généreuse compilation de pièces rares, oubliées ou encore abandonnées lors de l'enregistrement de leur plus récent album paru en 2006. Véritable bonbon pour les fanatiques de la troupe, cette collection de chansons aussi hétérogène qu'hétéroclite risque toutefois de rebuter les mélomanes n'étant pas déjà au parfum. En plus du matriçage qui laisse parfois à désirer (démos obligent), le matériel proposé est malheureusement inégal. Alors que l'énergique « b-side » « The Kill» nous rapproche de la petite mort, la reprise de « Pretty In Pink » fait plutôt grincer des dents. Comme amuse-gueule en attendant le prochain CD (surtout lorsqu'on considère « Night Reconnaissance», une nouvelle composition), on arrive à approuver <span style="font-style: italic;">No, Virginia</span>....</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-49152541651518403152008-07-04T21:40:00.000-07:002008-07-04T21:44:27.421-07:00American Music Club – The Golden Age<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://api.ning.com/files/1Hx0dPmuyDpEQ5McdA63XcNTsQwfoVAP2XxY*MtMFDEVi*7q72gsInfABOpKDin-6OHhOZJejINNuq8fmD70eNnWe-PZpFKS/AMclub.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://api.ning.com/files/1Hx0dPmuyDpEQ5McdA63XcNTsQwfoVAP2XxY*MtMFDEVi*7q72gsInfABOpKDin-6OHhOZJejINNuq8fmD70eNnWe-PZpFKS/AMclub.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Merge)</span><br /><div style="text-align: justify;">Après plus d'un quart de siècle d'existence, Mark Eitzel et son American Music Club entrent finalement dans l'âge d'or avec cette neuvième parution slowcore. Moins grinçants que sur <span style="font-style: italic;">Love Songs For Patriots</span>, Eitzel et ses potes semblent avoir accepté leurs rides et cheveux grisonnants sur The Golden Age, tout en demeurant de fins paroliers et d'habiles compositeurs (bien qu'elle surf dangereusement avec ce que les radios surnomment la pop « adult contemporary », « All The Lost Souls Welcomes You To San Francisco » reste une ballade sympa et bien fignolée). Les amateurs de The Dears devraient tout particulièrement apprécier.<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-46698069987309750542008-07-04T21:33:00.000-07:002008-07-04T21:39:47.789-07:00Cute Is What We Aim For - Rotation<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.absolutepunk.net/gallery/files/6/4/6/6/7/2dtrblt.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://www.absolutepunk.net/gallery/files/6/4/6/6/7/2dtrblt.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Fueled By Ramen)</span><br /><div style="text-align: justify;">Deux années après <span style="font-style: italic;">The Same Old Blood Rush With A New Touch</span>, le trio emo pop Cute Is What We Aim poursuit dans la même veine avec <span style="font-style: italic;">Rotation</span> en livrant une nouvelle collection de pièces saccharinées mignonnes, mais dénuées d'intérêts. Quelque part entre Simple Plan et Saves The Day, ces trois jolis minois livrent une fournée de compositions aux "riffs" aussi accrocheurs qu'inoffensifs, soutenus par des textes à l'eau de rose carrément bébêtes. Comme si ce n'était pas assez, le bidouillage derrière la console de John Feldmann (chanteur de Goldfinger et producteur d’albums pour Ashlee Simpson, Good Charlotte et compagnie) rend le produit final aussi liché que falot. Bref, CIWWAF aurait dût passer son tour sur <span style="font-style: italic;">Rotation</span>.<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-40430904323588508482008-07-04T21:28:00.000-07:002008-07-04T21:32:25.480-07:00Job de bras<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://lh3.ggpht.com/_xgfKNJTvCBk/R-Cf6MuyG6I/AAAAAAAAHms/3lFNHylteIw/DSC04069_Sxsw+2008+%28213%29.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://lh3.ggpht.com/_xgfKNJTvCBk/R-Cf6MuyG6I/AAAAAAAAHms/3lFNHylteIw/DSC04069_Sxsw+2008+%28213%29.JPG" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">Grand ménage sur l'île de Nick Thorburn: nouveaux collègues, son et label pour Arm' s Way, le second album d'Islands.</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br />« Oh mon Dieu! Il a écrit quoi!?» s'insurge Nick à la mention d'un article du blogue new-yorkais Candy Beans comparant la fameux compact de Vampire Weekend à <span style="font-style: italic;">Return To The Sea</span>, la première oeuvre plus « world beat» d'Islands. Véritable baromètre musical (il n'y a pas si longtemps, on liait aussi <span style="font-style: italic;">Le Compte complet</span> de Malajube aux fantaisies de Thornburn au sein du mythique groupe indie pop The Unicorns), le principal intéressé n'est pas toujours ravi de son statut d'avant-gardiste. « C'est parfois un grand honneur, mais c'est surtout énervant de servir de “comparaison” ici et là, surtout lorsque ça concerne un groupe comme Vampire Weekend. "Dans ce cas-ci, je ne crois pas qu'on les a influencés, je pense plutôt qu'on a tout simplement eu les mêmes influences africaines, mais qu'ils ont finalement offert un produit inférieur, un truc moins inspiré, un pastiche, quoi! » s'exclame-t-il en faisant écho à une entrevue du site Merry Swankster où il rappelait aussi à l'intervieweur que les premiers concerts d'Arcade Fire se sont donné dans le cadre d'une tournée en compagnie de ses Licornes. « Mais bon, ça fait aussi chaud au coeur de constater que certaines de nos chansons ne se “perdent” pas dans le temps, qu'elles peuvent avoir un certain impact sur les gens. C'est l'idéal de l'artiste, j'imagine. » Quoique de nos jours, ce qui agace le plus Nick n'est pas de voir son nom défiler dans les critiques de disques de ses contemporains, mais bien d'apercevoir sa nouvelle oeuvre sur des forums de piratage.<br /><br />« Je n'y pense même pas en terme de pertes, de “buzz” ou encore de ventes à vrai dire. Ça m'affecte personnellement, en fait. » confie le chanteur. « J'suis bien content que les gens qui ont entendu le disque avant le lancement l'aiment bien... surtout que celui-ci est prêt depuis environ une année et qu'il a été retardé que par la paperasse entourant notre changement d'étiquette de disque, mais ça me frustre un peu que l'industrie ne soit pas encore capable de rattraper la technologie et des mélomanes de plus en plus curieux et férus. L'époque où on devait attendre des jours dans l'espoir de voir notre clip préféré sur MuchMusic est bel et bien révolue! » Un autre truc qu'on peut retrouver aux oubliettes : le penchant de Thornburn pour la musique du monde alors qu'Arms Way surprend en étant invraisemblablement ancré dans la pop conventionnelle.<br /><br />« Ce n'était pas une décision ou encore un risque calculé. » spécifie toutefois Nick à propos de cette nouvelle direction s'éloignant du Graceland de Paul Simon. « Je crois que ça découle plutôt de la nouvelle stabilité dans le groupe, ça témoigne d'ou on en est maintenant en tant que collectif. » ajoute-t-il en faisant référence aux départs de Jim Guthrie et Jamie Thompson (avec lesquels il collabore toujours au sein de violons d'Ingres surnommés Human Highway et Juiced Elfers). “Oui c'est «orchestral» et ça a une facture plus « pop», mais ça demeure un album « rock » pour moi: y' a des accords mineurs, des thèmes sombres, etc. Faut dire que j'écoutais beaucoup de rock de lavette à l'époque. J'sais pas, peut-être que ce qui « rocke » pour moi tient plus de la comptine pour les autres! » termine-t-il en rigolant. </div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-91349438350832659262008-07-04T21:20:00.000-07:002008-07-04T21:22:45.476-07:00Weezer – Éponyme<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://musicunderfire.com/graphics/albumart/large/weezer_red_album.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://musicunderfire.com/graphics/albumart/large/weezer_red_album.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(DGC/Interscope)</span><br /><div style="text-align: justify;">Après le bleu et le vert, Weezer lance un troisième album éponyme qui, cette fois-ci, voit rouge. Sixième compact du collectif rock, Rivers Cuomo réussi tout de même un “exploit” en dévoilant leur meilleur (ou serait-ce le moins pire?) album depuis leur deuxième CD Pinkerton. Parmi les pièces de choix de cette compilation de pièces inégales, mais tout de même satisfaisantes, retenons “The Greatest Man That Ever Lived”, un véritable morceau de bravoure et opéra de poche qui abonde autant dans le hip-hop que l'aréna rock avec, pourquoi pas, un soupçon de chorale pendant qu'on y est. Sûrement l'extrait le plus hétéroclite du tout, “The Greatest Man” demeure tout de même une des plus jouissive du lot. Puis vient “Pork and Beans”, le premier tube de l'album; du “bon vieux Weezer bien rétro” qui rapelle les premières compositions du quatuor (dont “No One Else” par exemple). Sans être l'élément le plus élogieux de la discographie de Rivers Cuomo et ses collègues, “The Red Album” demeure tout de même le plus satisfaisant depuis le fameux Pinkerton, une parution qui – à l'époque - s'était méritée le même accueil mitigé que toutes les autres galettes de la troupe qui allaient suivre. Le problème provient surtout des fans indécrottables qui, 12 ans après le lancement de cette oeuvre culte, ne sont pas passé à autre chose... contrairement à Cuomo.</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-38201365863453430842008-07-04T21:08:00.000-07:002008-07-04T21:15:09.271-07:00Bon Iver - For Emma, Forever Ago<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.canyouseethesunset.com/uploaded_images/bon-iver-for-emma.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://www.canyouseethesunset.com/uploaded_images/bon-iver-for-emma.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">(Jagjaguwar) </span><br /><div style="text-align: justify;">La rupture. Certains la pleurent ou la maudissent, d'autres en profitent pour baiser à droite et à gauche pour oublier puis il y a l'auteur-compositeur-interprète folk Justin « Bon Iver » Vernon qui l'affronte en s'encabanant pendant trois mois pour ensuite en ressortir avec un diamant brut à la main : For Emma, Forever Ago. La légende veut qu'après avoir assisté à la désintégration de son groupe indie rock DeYarmond Edison, Vernon aurait paqueté guitares, enregistreuses, crayons et ses sentiments pour déménager dans un chalet perdu dans le Wisconsin. Une année après avoir lancé le compact indépendamment (et avec grand succès), l'étiquette Jagjaguwar reprenait le flambeau en février dernier. Fait intéressant, plutôt que de susciter ses contemporains à la Bright Eyes, Justin rappelle autant la meute de Dan Boeckner (tout particulièrement sur des chansons à la « Skinny Love » qui a des airs de la fameuse « Modern World ») que TV On The Radio (« TheWolves Act I and II », par exemple, rappelle la voix de Tunde Adebimpe sur « Dreams »). Bien que les textes soient parfois aussi brouillons qu'hermétiques, For Emma, Forever Ago demeure une oeuvre intimiste et poignante qui devrait se retrouver dans votre collection de disques s'il elle n'y est pas déjà.<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-37290481380984714192008-07-04T20:36:00.000-07:002008-07-04T20:41:01.864-07:00Rivers Cuomo – Alone: The Home Recordings of Rivers Cuomo (Geffen)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://gabesview.files.wordpress.com/2007/11/riverscuomo.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px;" src="http://gabesview.files.wordpress.com/2007/11/riverscuomo.jpg" alt="" border="0" /></a>(Geffen)<br /><div style="text-align: justify;"><br />C'est affreusement cliché de se fracturer le myocarde pendant le mois de la Saint-Valentin, mais c'est qui est pourtant arrivé à l'écoute d'Alone, la première compilation (en entrevue avec Pitchfork, l'artiste mentionnait qu'il avait environ huit autres heures de matériel du genre traînant chez lui) de démos de Rivers Cuomo, le leader de la formation power pop culte Weezer. Non seulement la plupart des maquettes retrouvées ici flotte sur la Toile depuis un bon moment (les fanatiques de =w= sont un peu freaks, en effet), mais le matriçage laisse vraiment, mais vraiment à désirer. On se retrouve finalement avec une collection de pièces qu'on aurait aimé que le chanteur endisque avec ses collègues (surtout l'énergique “Blast Off”) et d'autres qui auraient dû demeurer dans une étagère poussièreuse du studio de Cuomo (la première mouture de “Buddy Holly” disponible ici vient notamment en tête). Le livret accompagnant le produit demeure toutefois une agréable lecture (le saviez-vous? Les bonze emmerdant Rivers et sa copine dans “Buddy Holly” étaient en fait ses frères d'armes!). Rivers y est désarmant de candeur, malgré le fait que de tout les violons d'Ingres et parutions découlant de son projet (allant de The Rentals aux Space Twins en passant par The Special Goodness), le sien demeure le plus décevant. Pour les fans, les vrais de vrais.</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-22861874872935938652008-07-04T20:24:00.000-07:002008-07-04T20:27:26.500-07:00La ligue de la justice du CD!<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.fantomcomics.com/Justice%2520League.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://www.fantomcomics.com/Justice%2520League.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">La racaille court dans la cité. Plutôt que d'arborer la cape ou des complets fluorescents, ces crapules chaussent des « Chuck Taylor» et portent des gaminets Sonic Youth (« vintage », bien sûr). Plutôt que de signer leurs méfaits de cartes à jouer, ils blessent l'artiste et l'orphelin à coups de critiques nébuleuses et de billets les surexposant. Pire encore, ils laissent carrément leur nom – voire même leur courriel — sur la scène du crime. Après Two-Face et le Joker, les journalistes et blogueurs musicaux pourraient bien être les prochaines victimes à recevoir un batarang en pleine gueule.</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br />Le magazine masculin Maxim publiait en mars dernier une critique fielleuse du nouveau compact des Black Crowes (qui, en passant, n'est pas si mal dans son genre... et ça me fait aussi mal de vous l'taper que ça vous le fait de le lire). En plus d'être un exercice facile (tout le monde aime casser du hippie!), le texte s'est aussi avéré être de mauvaise foi alors qu'une seule pièce du fameux compact était disponible au moment de mettre sous presse. Un petit scandale plus tard (on apprendra aussi que le rappeur Nas a eu droit au même traitement pour son CD Nigger), plusieurs blogues récupèrent l'histoire, dénoncent le manque de rigueur et vont parfois même jusqu'à condamner la presse écrite au profit du Web 2.0. Au moment où qu'on coupe à blanc dans l'imprimé (les déboires de Quebecor World en témoignent), est-ce que les lecteurs de journaux sont finalement prêts à considérer les blogues musicaux comme des sources fiables?<br /><br />« Pas encore » croît Matthew Caws, chanteur de Nada Surf et ex-journaliste pour Guitar World (il a notamment interviewé Mick Jones, respectz yo!). « Malgré leur influence grandissante, les blogues demeurent souvent ancrés dans le texte d'opinion. S'ils vont aller dans l'information, ça sera souvent en se basant sur des articles de journaux ou des communiqués de presse. Peu de blogueurs ont encore le réflexe d'enquêter, de questionner. C'est comme une discussion dans un salon entre copains, vous savez. » Et que pense-t-il du marasme entourant les Corbeaux? « Bof, c'est dommage pour eux et Maxim, mais personne ne prend vraiment ces derniers au sérieux, de toute façon. » poursuit-il en faisant référence au mensuel se spécialisant surtout dans le domaine des starlettes en sous-vêtements. « Je comprendrais leur colère si c'était arrivé dans un truc respectable à la Mojo, mais là... Maxim... come on! »<br /><br />Plus près de chez nous, bien qu'un brasse-camarade du genre ne se soit pas encore produit (après tout, « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » va bientôt remplacer « Je me souviens »), comment pourrait-on éviter ce genre de fâcheuse situation? Facile! Avec la création de la Ligue de la Justice du CD!<br /><br />Inspiré par l'AQCC (Association québécoise des critiques de cinéma), la LDLJDCD (Ok, l'acronyme n'est pas génial, mais attendez de voir le logo, y' aura sûrement un aigle qui tient un serpent pis un cd dans son bec, y' aura du feu en arrière en plus de Slash qui se pétera un solo en d'sous) se voudra un rassemblement des critiques musicaux jugés « compétents ». Y' aura un test de connaissances et des épreuves physiques (je ne peux pas trop en parler, mais je vous donne trois indices : « sac de toile », « bâton de bambou » et « nouveau venu se glissant dans le sac »). Chaque scribouillard se qualifiant au sein de la Ligue remportera deux pelletées de respect ainsi qu'un écusson à coudre sur son sac à bandoulière.<br /><br />Mais encore là, est-ce qu'une organisation avec un emblème aussi sensass aurait une certaine importance auprès de la scène locale? Pas vraiment selon un (e) ancien (ne) membre de l'AQCC. « Y a même pas la moitié des critiques québécois qui en est membre. » confie-t-il (ou elle) sous le couvert de l'anonymat (appelons-le – ou la – Julie pour le fun). « À ma connaissance, il n'y a pas de membres qui travaillent à La Presse, au Voir, au Ici ou encore au Journal de Montréal et il n'y a presque pas de journalistes anglophones. » poursuit Julie. « Ça fait un peu “club privé”, mais l'idée d'une association de critiques est valable, faudrait seulement revoir le modèle pour.»<br /><br />Va pour qu'on revoie le fonctionnement de la chose, mais j'insiste afin qu'on conserve le logo ainsi que le nom!</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-64122255494222943502008-07-04T20:21:00.000-07:002008-07-04T20:23:59.305-07:00Entre Romulus et Rémus<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/40/Wolf_Parade_2_by_kreeningsons.jpg/800px-Wolf_Parade_2_by_kreeningsons.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/40/Wolf_Parade_2_by_kreeningsons.jpg/800px-Wolf_Parade_2_by_kreeningsons.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><br />Fondateurs mythiques de Rome, la légende veut que Romulus et Rémus auraient été extirpés des eaux du Tibre puis allaités par une louve. Bien que leurs mamelons n'aillent vraisemblablement gavé personne, les musiciens composant la meute indie rock Wolf Parade continue tout de même de nourrir l'imaginaire depuis ses débuts sur scène en 2003. Trois années après la parution de leur premier CD Apologies To The Queen Mary, le chanteur et guitariste Dan Boeckner et ses compères sortent de leur tanière et redescendent de leur montagne (le Mont-Royal? le Gran Paradiso?) avec At Mount Zoomer, leur plus récent opus. Entrevue lupine.</span><br /><br />« Y' a une rumeur qui veut qu'on a pris une pause entre les deux albums, mais ce n'est vraiment pas le cas! En fait, on a toujours continué d'écrire et de composer. » lance d'emblée Boeckner quand on l'interroge sur le processus entourant la création de sa nouvelle oeuvre. Lorsqu'on lui demande quel était le mantra chanté au sommet du Mount Zoomer, l'ex Atlas Sound se fait plutôt candide. « On voulait surtout “repartir à neuf” et on s'est dit que la meilleure façon serait de faire le disque de façon “honnête” : en faisant ce qu'on envie de faire plutôt que d'essayer de répondre aux attentes des gens, de faire la suite logique d'Apologiesou encore d'aller dans le sens contraire juste pour surprendre les gens ou un truc du genre. » Une démarche franche, mais aussi de plus en plus ouverte. « e processus a été plutôt “cool”. Comme la plupart des chansons sur Apologies étaient écrites par moi ou Spencer avant d'être amenées à Arlen et Hadji pour les peaufiner, mais comme on a joué si longtemps ensemble avant d'entreprendre cet album-là, on dirait que les chansons sont venues d'elle-mêmes, à force de “jammer”. Ouais, la démarche était plus inclusive, c'était plus collaboratif comme travail en plus d'être rafraichissant. C'est sympa de finalement composer avec des personnes avec lesquelles t'as joué sur scène pendant des années! » Ces répétitions allaient d'ailleurs susciter l'intérêt de la presse états-unienne lorsqu'on révéla que les loups se terraient dans l'église d'Arcade Fire.<br /><br />"En fait, les premières séances se sont déroulées dans notre propre studio." rectifie Dan. "C'est seulement après avoir déterminé les morceaux qu'on préférait et qu'on voulait pousser à fond avant de “booker” du temps à l'église. Ils étaient à l'extérieur du pays en tournée et nous l'avait offert alors on en a profité. C'était plus pour des raisons pratiques que d'autre chose: on voulait être “près de la maison” sans être tenté d'y retourner. Sans distractions, on s'est fait une douzaine de journées là-bas, à se lever vers 11h, à répéter puis enregistrer jusqu'à 5h du mat'. De longues heures, mais c'était pas mal amusant, en fait." Formations se nourrissant du même sein depuis des années (la légende veut que Wolf Parade s'est formé autour du désir de Spencer Krug d'accompagner Win Butler et compagnie en tournée alors que sa ménagerie faisait la promotion du maxi Us Kids Now), cette "colocation" entre les deux projets fait drôlement écho au battage médiatique entourant la "Montreal indie music scene" qui a fait les choux gras de magazines musicaux de nos voisins d'en bas. Une tempête dans un verre d'eau qui laisse toujours un arrière-goût amer chez Boeckner. "Les étiquettes à la "Mile-End rock " qui me pue toujours au nez. C'est pas très cool de la part des journalistes américains qui se sont ramenés ici pendant cette "explosion" Arcade Fire, Wolf Parade, etc., mais on totalement laissé de coté l'aspect francophone de la chose avec les Malajube et compagnie qui étaient déjà plutôt "big" dans la scène d'alors. De nos jours, t'as des groupes comme Radio Radio qui peuvent autant plaire aux francophones qu'aux anglophones, qui jouent pas qu'à Montréal, partout en province en fait, mais y'a pas de blogues ou de reporters des États-Unis qui s'y intéressent. C'est dommage, je trouve."<br /><br />Autre sujet qui capte l'attention, les moult projets découlant de la cuisse de Wolf Parade (Krug s'époumone aussi au sein de Sunset Rubdown tandis qu'Hadji Bakara troque son synthétiseur pour des platines avec Megasoid par exemple). Lorsqu'on lui demande si son violon d'Ingres nourrit ou ralentit son fameux quintette, Dan n'hésite pas. "Je ne peux pas parler pour les autres, mais en ce qui me concerne, ce que je fais dans Handsome Furs se retrouve d'une certaine façon dans que je fais avec Wolf Parade. Je ne veux pas dire que c'est la même chose, mais comme Handsome Furs n'est que moi et ma femme Alexei, je dois vraiment assurer à la guitare!" confie-t-il en rigolant. "Comme je joue de moins en moins en "power chord", je crois que ça se reflète aussi dans les nouvelles chansons de Wolf Parade. De toute façon, je ne crois pas qu'on ferait plus de spectacles ou d'enregistrements en tant que Wolf Parade même sans nos "side projects". En fait, on ne veut pas se brûler sur la route ou encore écoeurer le monde avec des concerts à répétitions. Ces projets servent donc d'exutoires, de laboratoires, tiens."<br /></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-23036207588329038242008-07-04T20:15:00.000-07:002008-07-04T20:20:42.858-07:00Même pas mort!<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://blogs.sfweekly.com/shookdown/789px-Death_Cab_for_Cutie.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://blogs.sfweekly.com/shookdown/789px-Death_Cab_for_Cutie.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">Onze années et sept albums plus tard, le collectif pop-rock Death Cab For Cutie pourrait bien signer son dernier CD (oui, oui!) avec Narrow Stairs. Entrevue funèbre avec Chris Walla, guitariste et producteur du quatuor.</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-weight: bold;">Les réactions autour de votre plus récent compact sont très vives. Y'a James Montgomery qui est un critique pour MTV qui a notamment dit que « Narrow Stairs » est un excellent CD, le genre qui pourrait autant rendre le groupe célèbre que détruire sa carrière". Ça vous fait quoi ce genre de critiques?</span><br /><br />En fait, je suis ravi de ce genre de "feedback". Ce qui m'aurait dérangé, c'est que notre boulot passe tout simplement inaperçu. De toute façon, je serais très à l'aise que Death Cab se sépare après avoir lancé un tel album. On est présentement en tournée et lire ce genre de textes entre deux villes est revigorant. D'un côté, ça nous fait chaud au coeur, de l'autre ça nous revigore pour le prochain concert parce que, sait-on jamais, ça pourrait être le dernier selon ce monsieur!<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Le dernier d'une longue carrière d'ailleurs. Death Cab célébrait son dixième anniversaire en 2007. C'est quoi le secret pour demeurer ensemble aussi longtemps?<br /><br /></span>C'est cliché, mais c'est vraiment l'amitié qui nous lie qui fait en sorte qu'on continue. On aime autant collaborer ensemble qu'être sur la route en bande. À ce point, j'espère seulement qu'on aura la justesse de se séparer quand on en aura marre plutôt que de s'acharner et de malheureusement prendre notre occupation comme un « job».<br /><br /><span style="font-weight: bold;">C'est mignon comme citation, Chris! En parlant d'entrevue, j'ai lu un article sur Billboard.com datant d'octobre 2007 où tu qualifiais déjà Narrow Stairs d'« oeuvre la plus lunatique du lot. ». Qu'est-ce qui vous a amené à aborder une approche plus « crue », surtout après six parutions?</span><br /><br />Je crois que ça provient d'un écoeurement général. Autant pour moi que les autres. Non, c'n’est pas vrai. Le terme est un peu fort, mais disons qu'il y avait beaucoup de bidouillage derrière Transatlanticism et après la tournée pour Plans, on était dans un rythme plus « urgent », on désirait donc livrer un truc direct. De mon côté, je venais aussi de terminer un enregistrement solo sur lequel j'ai bossé sur pas mal tous les instruments en plus de me charger de la production et tout ce qui l'entoure. Tout ça pour dire que c'était du boulot de longue haleine et je n'avais pas nécessairement envie de répéter l'exploit de si tôt, j'imagine!<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Finalement, comment Narrow Stairs se traduit sur scène? Bien que ça semble être votre galette avec le moins de manipulations sonores, votre premier tube « I Will Possess Your Heart » demeure une pièce fleuve de plus de huit minutes.</span><br /><br />C'est la cerise sur le sundae! C'est un charme à réinterpréter! C'est sûrement notre album le plus facile à rendre de façon fidèle en spectacle. "Of course", on aime ressentir la réaction des gens lorsqu'on se lance dans "nos classiques", les chansons de Narrow Stairs sont plus "fraîches" et se jouent les deux doigts dans le nez. Bref, tout le monde y trouve son plaisir!</div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-27241226581114825902008-04-05T13:20:00.000-07:002008-12-10T23:21:36.229-08:00Dany Placard – Raccourci<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ZNe1Vy6o3xEJorUy1UEhWpMp67KP0Y_zx1l3Klh0rolw8cYHIeqwW_LFf_hdc6XUyVMp9OHphUI2tGS1S9PW2MbiISL8Zi3kqLftPSxXBgExiXsAx8chVXVLdHPX-XInvcKZLw/s1600-h/ici-critique-danyplacard.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ZNe1Vy6o3xEJorUy1UEhWpMp67KP0Y_zx1l3Klh0rolw8cYHIeqwW_LFf_hdc6XUyVMp9OHphUI2tGS1S9PW2MbiISL8Zi3kqLftPSxXBgExiXsAx8chVXVLdHPX-XInvcKZLw/s200/ici-critique-danyplacard.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185858895675952146" border="0" /></a><b><span lang="FR">(Indica)<o:p></o:p></span></b> <div style="text-align: justify; font-family: georgia;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR">Cowboy aux multiples étiquettes (« ex Plywood ¾ », « Tom Waits québécois », « l’dernier à puncher » sur Indica), l’auteur-compositeur-interprète folk Dany Placard troque tous ses chapeaux pour enfiler la casquette de camionneur sur <i>Raccourci</i>, un émouvant deuxième CD solo. Friand des albums concepts (<i>Beauté Mécanique</i> en témoigne), le « Waits de Chicout » » s’improvise ici « Kerouak de Laterrière » en proposant une collection de pièces abordant la route ainsi que les lieux, personnages et émotions pittoresques la parcourant. Outre la thématique un brin « beatnik », Placard suscite et prend sur le pouce des groupes comme Calexico ainsi que The Sadies sur des pièces comme la tristounette « Slush ». En un mot, <i>Raccourci</i> est tout simplement un chef d’œuvre. </span></div><span style="" lang="FR"> </span>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-72003576758499671682008-04-05T13:15:00.000-07:002008-12-10T23:21:36.405-08:00Born Ruffians – Red, Yellow And Blue<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQZJO2YwOhBzcCiYp0V-FOc12OEoYszG7111E_uUK698fQxBWyO6OcS2EXfJ_keF61xXQWrbKScDRB58mrtgqIcbfeH49MNaeBSdjkPgWfMpCV1B3_lWoWHKTMzSRxcc-W6r41kQ/s1600-h/born_ruffians-ryb_cover.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQZJO2YwOhBzcCiYp0V-FOc12OEoYszG7111E_uUK698fQxBWyO6OcS2EXfJ_keF61xXQWrbKScDRB58mrtgqIcbfeH49MNaeBSdjkPgWfMpCV1B3_lWoWHKTMzSRxcc-W6r41kQ/s200/born_ruffians-ryb_cover.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185858135466740738" border="0" /></a><b>(Warp Records)<o:p></o:p></b><div style="text-align: justify;"> <span style=";font-family:georgia;font-size:12;" lang="FR-CA" ><span style="font-size:100%;">Born Ruffians, les voyous et enfants chéris de l’indie pop ontarienne, ne font pas dans la dentelle sur <i>Red, Yellow And Blue</i>, une oeuvre joyeusement colorée. Suscitant au passage des groupes cultes aussi locaux (The Unicorns) qu’internationaux (Neutral Milk Hotel), le jeune trio ressasse sans toutefois remâcher. Bien que Luke Lalonde et ses deux comparses abondent dans un sillon exploité – voire médiatiser — à outrance, ces Torontois s’en tirent grâce à des mélodies incroyablement contagieuses (la pièce « Kurt Vonnegut » rayera sûrement le disque dur de votre iPod à force de vous l’enfiler en boucle) et des chansons construites de façon plutôt irrésistible.</span></span></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-27339682221740238052008-04-05T13:13:00.000-07:002008-12-10T23:21:36.556-08:00Adele – 19<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ1UtwRav5rWgjmzB7t5zm_FKVyC8pNAwZ78bl2GlqOqytkcjIoW7nkdd-A0Pe0wQIfivslbWsXA2-w0gA9wFVMqP_Yv_9oQsFZKdzddR1PEu7lGOXtjUWlbA1tvWn8nyj0uyq2A/s1600-h/adele.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ1UtwRav5rWgjmzB7t5zm_FKVyC8pNAwZ78bl2GlqOqytkcjIoW7nkdd-A0Pe0wQIfivslbWsXA2-w0gA9wFVMqP_Yv_9oQsFZKdzddR1PEu7lGOXtjUWlbA1tvWn8nyj0uyq2A/s200/adele.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185857345192758258" border="0" /></a><b><span style="" lang="FR-CA">(XL Recordings)<o:p></o:p></span></b><div style="text-align: justify;"> <span style=";font-family:";font-size:100%;" lang="FR-CA" ><span style="font-family: georgia;">Véritable phénomène en Angleterre, 19, le premier compact de la jeune prodigue soul (à peine 19 ans) Adele Laurie Blue Adkins est finalement disponible au Canada. Moins funky que Lily Allen et plus sobre (dans les deux sens) qu’Amy Winehouse, Adkins se distingue aussi de ses cohortes par son spleen et ses mélodies mi-oniriques (intimiste « Chasing Pavement »), mi-grandiloquentes (déchirante « Hometown Glory »). Âge oblige, la plupart des compositions d’Adele tournent autour d’amourettes adolescentes, mais la gamine se démarque une fois de plus de ses contemporaines en les abordant avec une surprenante maturité. Sans révolutionner le genre (n’est pas Nina Simone qui veut), </span><i style="font-family: georgia;">19</i><span style="font-family: georgia;"> demeure une excellente offrande dans son style en plus d’être une première œuvre convaincante.</span> </span></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-68857250733371631062008-04-05T13:09:00.000-07:002008-12-10T23:21:36.685-08:00Discomanie – Linkin Park<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiifHp9GaVnY9EXh2fHASiAFGcRIdQJjGYbKhQkxRZrsLj9eUqkPVGrZ6Hm4JA9tP9uj_B-nM7IOhpHtDh8olaRWzo2f8x0Tc43trbEvj1uc3uXrh-XHiROD7KtCpglW7NqpnJ6fQ/s1600-h/Linkin_Park_group_roof_top.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiifHp9GaVnY9EXh2fHASiAFGcRIdQJjGYbKhQkxRZrsLj9eUqkPVGrZ6Hm4JA9tP9uj_B-nM7IOhpHtDh8olaRWzo2f8x0Tc43trbEvj1uc3uXrh-XHiROD7KtCpglW7NqpnJ6fQ/s400/Linkin_Park_group_roof_top.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185856615048317922" border="0" /></a><span style="" lang="FR-CA"><o:p></o:p></span><span style="font-weight: bold;">Qu’ont en commun Aerosmith, Earth, Wind & Fire et Radiohead? </span><span style="" lang="FR-CA"><span style="font-weight: bold;">Les goûts musicaux éclectiques de Rob Bourdon, le percussionniste de Linkin Park.</span><o:p><span style="font-weight: bold;"> </span></o:p></span><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR-CA"><o:p></o:p></span></div> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="" lang="FR-CA">Il faut rendre à César ce qui revient à César : de cette période sombre qu’était la dominance du « nu mental » sur la planète rock, Linkin Park est aujourd’hui le seul groupe à avoir non seulement survécu à la vague, mais à aussi s’être attiré l’attention d’artisans à l’extérieur de leur genre de prédilection. Ainsi, après avoir pris le grand public par surprise en collaborant avec l’égérie du hip-hop contemporain Jay-Z, le producteur émérite Rick Rubin acceptait de réaliser <i>Minutes To Midnight</i>, leur plus récent compact. « Ce fut une expérience extraordinaire. » s’exclame Bourdon à la mention de l’hirsute personnage qui a aussi marqué les carrières d’artistes de tout acabit allant des Beastie Boys à Johnny Cash. « Sa grande force a été de nous amener en territoires inusités lors de l’enregistrement du disque. » Bien que le sextuor soit abonné aux tournées (en plus de ses propres concerts, la bande du chanteur Chester Bennington chapeaute aussi l’événement estival Projekt Revolution), Rob ne voit pas le présent périple d’un très bon œil. « C’est chiant une tournée hivernale! » confie le batteur après avoir raconté l’aventure de Linkin Park en Chine (« 40 000 personnes dans un stade et des soldats armés sillonnant les allées, ça aurait pu mal tourner »). « Il ne faut pas nous en vouloir, on est Californiens et on préfère les climats plus chauds. »<o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Le premier disque qui t’a donné le goût de faire de la musique?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> Sûrement un vinyle de Earth, Wind & Fire ou de Sly & The Family Stone qui traînait chez moi. Je me rappelle que j’adorais suivre le rythme de ces disques quand ça jouait à la maison.<o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Et le premier concert qui t’a inspiré?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> De ce côté, j’ai été très choyé. J’ai eu la chance d’assister à un « show » d’Aerosmith lorsque j’étais en troisième année et comme ma mère est copine avec leur batteur Joey Kramer, j’ai pu voir l’endos de la scène, les camions, l’équipement scénique et tout le bataclan. À la fin de la soirée, Joey m’a remis ma première pédale de batterie. C’est comme ça que ça a démarré.<o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Le plus récent album que tu t’es procuré?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> J’ai fait un saut chez un disquaire lorsqu’on est arrivé à Columbus et je me suis acheté le nouveau de Radiohead. J’ai écouté quelques chansons depuis qu’on s’est installé ici et je comprends maintenant pourquoi les critiques étaient aussi bonnes.<o:p> </o:p></span> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Vous avez déjà collaboré avec Jay-Z par le passé sur votre album <i>Collision Course</i>. Quatre ans plus tard, avec quels autres rappeurs voudriez-vous retenter l’expérience?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> C’est dur à dire. Hova est pas mal au sommet du lot, mais j’aimerais bien qu’on collabore avec Eminem. En plus d’être amusant musicalement, y’ aurait certainement quelque chose d’intéressant à faire avec ces rimes et les textes de Chester.<o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Quel est le pire compact que tu t’es acheté?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> Je ne sais pas! J’y pense, mais aucun ne me vient en tête. Y’ en a eu tellement dans ma jeunesse. On dirait que je les bloque inconsciemment désormais! Désolé!<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="" lang="FR-CA">Finalement, quelle est la pire pièce que tu aimes en cachette?</span></b><span style="" lang="FR-CA"> Je ne peux pas le dire. C’est à quel point c’est terrible!<o:p></o:p><o:p></o:p></span></p>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-15729129361764379852008-04-05T13:05:00.000-07:002008-12-10T23:21:36.891-08:00Le péril jaune<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYMqH-Ng_Qe244mybCgSnP5MSMMwGLMtv7cYy-EytyYpUYRTj6j__2XPductKd9SfMKLP217H3V29T7U9HGkhKRxAoCVWv3wYSl7nocVka2D0g5oxd5yIBZYTwyIm7oDfvnk-yUQ/s1600-h/nanjingshow1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYMqH-Ng_Qe244mybCgSnP5MSMMwGLMtv7cYy-EytyYpUYRTj6j__2XPductKd9SfMKLP217H3V29T7U9HGkhKRxAoCVWv3wYSl7nocVka2D0g5oxd5yIBZYTwyIm7oDfvnk-yUQ/s400/nanjingshow1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185855601436036050" border="0" /></a><span style="" lang="FR-CA"><span style="font-weight: bold;">Le groupe indie pop montréalais Chinatown s’envole prochainement pour une tournée en Chine… non, ce n’est pas une blague.</span><o:p></o:p></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA"><o:p></o:p>Attelés devant des tasses de thé dans un café du Plateau, Félix Dyotte et Pierre-Alain Faucon discutent de leur prochain périple. Bien que les deux compères de Chinatown performent ensemble depuis des années, un monde les sépare (un peu comme Montréal et Shanghai, en fait). Le premier est calculateur et s’est fait la main à la belle époque du ska, le deuxième est un auteur-compositeur-interprète pince-sans-rire. « On a des passeports, mais est-ce que ça prend aussi des visas? » s’exclamera-t-il lorsqu’on l’interrogera sur les préparatifs d’un groupe québécois avant une tournée en sol chinois.<o:p><br /></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA">« On s’est retrouvé là-dedans parce que Félix à une amie dans l’Alliance Française là-bas qui nous “kiffe” comme elle dit. » poursuit Faucon. « Mais on a quand même dû soumettre un dossier de candidature qui est passé devant un comité d’évaluation. C’est à notre avantage que peu de groupes d’ici sont au courant de l’existence de ça. » précise Dyotte à propos de l’organisation francophile qui invitait notamment par le passé la rockeuse française Mademoiselle K à se produire. « On est d’ailleurs le premier groupe québécois à être invité à jouer. » poursuit-il. « C’n’était donc pas du “pushing?” réplique Pierre-Alain. “Ah ben tant mieux!”. Un feu vert qui tombe bien pour le quintette pop aux racines disparates.<o:p><br /></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA">Projet à géométrie variable par le passé (la succession de musiciens au sein de l’orchestre est digne de <i>Spinal Tap</i>), l’alignement actuel est aussi solide que bigarré en réunissant des musiciens de tout acabit et de toutes nationalités. “Je crois que Chinatown est le résultat des péchés mignons de chacun de ses membres» termine Félix. “On a tous un petit côté pop, il faut juste l’admettre. Prenez Toby [Cayouette qui s’est auparavant fait connaître auprès du projet électro rock Statue Park] qui se veut le roi de l’indie rock, il se retrouve maintenant à jouer de la basse sur des ‘riffs’ joyeux et quelque part, y’ adore ça!” Comme si la tournée asiatique ne suffisait pas, le collectif lancera un très attendu deuxième maxi nommé <i>L'amour, le rêve et le whisky</i>.</span></p>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-11604517538270591082008-04-05T12:59:00.000-07:002008-12-10T23:21:37.068-08:00Cette bête<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPs7BoouzKIho1E_e72-B2obVGB3LLHmB2WahWjoOqTbC1tnQYuLIGsqung_peO9IsbjqiFjZj2Pgm8eFFRGo0ypbjolC1w4H7hYmTRgWjBqivNdaqdoCqYQZPbJJXKfv4nGM9ug/s1600-h/51.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPs7BoouzKIho1E_e72-B2obVGB3LLHmB2WahWjoOqTbC1tnQYuLIGsqung_peO9IsbjqiFjZj2Pgm8eFFRGo0ypbjolC1w4H7hYmTRgWjBqivNdaqdoCqYQZPbJJXKfv4nGM9ug/s400/51.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185853737420229570" border="0" /></a><span style="" lang="FR-CA"><o:p></o:p></span><span style="" lang="FR-CA"><span style="font-weight: bold;">Projet indie pop fondé en janvier 2007 et moussé à fond depuis, Bonjour Brumaire s’offre finalement en pâture au public avec son premier album </span><i style="font-weight: bold;">De la nature des foules.</i><o:p></o:p></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA"><o:p></o:p>Lors de la pièce « La fin à petit feu », Youri Zaragoza chantonne : « aller trop vite me fait peur ». Confession surprenante venant de la part du chanteur de Bonjour Brumaire, la fameuse formation indice pop montréalaise qui passe décidément du « hype » à la réalité avec <i>De la nature des foules</i>, son premier opus. « On a écrit la chanson sur le moment, en studio, dans un élan d’aller à l’encontre de ce qui se passait. » confie Zaragoza entre deux bouchées de muffin tout en mentionnant tout le battage et l’attente autour du compact tant attendu. « D’habitude, je fais plus dans l’écriture spontanée, mais là c’est beaucoup plus réfléchi. » Orchestre qui, en quelques mois d’existence, a autant eu de chances (participation au festival Osheaga, passage au Canadian Music Week à Toronto et enregistrement d’un CD sous la bannière Indica) que de malchances (refus d’une subvention vitale de Musicaction et perte d’un membre fondateur, faute de visa), le quintette doit maintenant, et c’est le cas de le dire, faire face à la musique afin d’expliquer son simili-succès.<o:p><br /></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA">« On pense que les gens se sont tout d’abord donné la peine de découvrir notre musique, car on a pris le temps de la présenter. » tranche-t-il en faisant référence au fameux démo du groupe tout d’abord présenté à différents intervenants de la scène musicale montréalaise sous la forme de bouquins victoriens. « On ne peut plus partir du principe que la musique prévaut. » ajoute Youri. « Avec MySpace et surtout dans une ville comme Montréal, tu ne peux plus partir du principe que si tes chansons sont bonnes, les gens vont obligatoirement les écouter. ». Son collègue et guitariste Nathan Howard intervient : « On ne peut plus avoir une attitude si naïve de nos jours, c’est pourquoi on a pris notre temps pour emprunter le chemin le plus court! » muse-t-il après avoir abordé la confection de ces curieux objets d’art. Carte de visite laborieuse qui a d’ailleurs porté fruit, car, à peine quelques mois plus tard, le collectif accouche <i>De la nature des foules</i>, un premier disque à l’image de ses créateurs: mature et ambitieux.<o:p><br /></o:p></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="" lang="FR-CA">En plus des strophes imagées de Zaragoza et et des instrumentions mi-pop, mi-prog signées par Howard et compagnie, Bonjour Brumaire a aussi compté sur la participation de plusieurs frères d’armes rencontrés au cours de sa jeune carrière. Outre Alex Crow de Caféine et Yannick Duguay du Husky, on y retrouve aussi une certaine Pascale Picard entonnant des chœurs – en français! – sur « Demain n'existe plus ». « Ce n’est vraiment pas un truc marketing. » justifie toutefois Zaragoza à propos de l’intervention de la musicienne et amie. « On l’a tout bonnement invité à passer en studio, on lui a fait écouter la chanson, on lui a demandé si ça lui tentait de faire quelque chose dessus et elle s’est donnée, sans filtre, et ça remonte vraiment l’émotion du produit final. »<o:p></o:p></span></p>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-26071366863121809612008-04-05T12:34:00.000-07:002008-12-10T23:21:37.401-08:00Efterklang – Parades<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpATo2jYv7U0S6Qi3fyu21R8MMxovIO1gUWbaSljzcFY0kJDmtmmLVrF2GhXA0vNfuTpRr0zoPsFFxv_5DgrPGMQMfH4FXEQstcHBxvXjd1QYLSj_ECD3xsQp93Xqi1HRREIjs-w/s1600-h/efterklang-parades-front.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpATo2jYv7U0S6Qi3fyu21R8MMxovIO1gUWbaSljzcFY0kJDmtmmLVrF2GhXA0vNfuTpRr0zoPsFFxv_5DgrPGMQMfH4FXEQstcHBxvXjd1QYLSj_ECD3xsQp93Xqi1HRREIjs-w/s200/efterklang-parades-front.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185849777460382642" border="0" /></a><b><span style="" lang="FR-CA">(The Leaf Label)</span></b><span style="" lang="FR-CA"> </span><span style="" lang="FR"><o:p></o:p></span><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style=";font-family:georgia;font-size:12;" lang="FR" ><span style="font-size:100%;"><br />Compact qui – malgré son nom plus près du tintamarre que de l’incognito – est malheureusement passé sous les radars dans notre coin de pays, Parades est un véritable défilé pour les oreilles : fort en chœurs (puis en cœur pendant qu’on y est), en trompettes et en émotions. Après avoir livré un premier CD plus électro, le collectif post-rock de Copenhagen revient pour un second tour de piste plus chaud, plus vivant et plus organique. Entreprise quasi mégalomaniaque (même Win Butler et sa bande se demanderaient si la troupe n’ent fait pas un peu trop du côté de ses instrumentations par moments… notamment sur “Caravan”… idem pour par Tim DeLaughter et sa cabale polyphonique à l’écoute de <i>“Illuminant”</i>), <i>Parades</i> s’est enregistré sur une période de 18 mois, en compagnie d’une trentaine de musiciens (dont trois chorales) en plus d’avoir pût compté sur Darren Allison (qui a auparavant collaboré avec le groupe culte Spiritualized) pour son matriçage. Bref, la grosse classe! Bien que le galvaudage de la meute peut parfois être saturé (“Horseback Tenors” s’avère interminable), Parades demeure une œuvre qui gagne à être connue, écoutée et appréciée.</span></span></div>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-30358206.post-36812227604572753602008-04-05T12:30:00.000-07:002008-12-10T23:21:37.816-08:00Lightspeed Champion – Falling Off The Lavender Bridge<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii9fU_AHHn7sHRJ_QSBuikiXOuPlbuBFFvdKqR2c6Z4vSHjcT8MsO8vE1ATCSCrHkElP2MahDHy2B8ZxHYYvp5IQo-gmM47g37jiJTXgVezVWOSQNp5C1YhKeUglcN5RRpXGwJlg/s1600-h/lightspeed.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii9fU_AHHn7sHRJ_QSBuikiXOuPlbuBFFvdKqR2c6Z4vSHjcT8MsO8vE1ATCSCrHkElP2MahDHy2B8ZxHYYvp5IQo-gmM47g37jiJTXgVezVWOSQNp5C1YhKeUglcN5RRpXGwJlg/s200/lightspeed.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5185846676493994914" border="0" /></a><b><span style="" lang="EN-CA">(Domino Recording Co.)</span></b><span style="" lang="EN-CA"> <o:p></o:p></span> <p style="text-align: justify;" class="MsoBodyText"><span style="" lang="FR">Après avoir fait un premier “bip” (hum… un “schrrrrrrrrr ” serait plus indiqué dans le cas présent) au sein de Test Icicles (un groupe londonien post punk qui est aux antipodes de son actuel gagne-pain, mais comme les critiques – ces êtres tristes et souvent éjaculateurs précoces – aiment étaler leur savoir, voici donc…), Devonte Hynes se remet en selle rapidement et de façon admirable sur l’excellent <i>Falling Off The Lavender Bridge</i>, premier album de son violon d’Ingres indice pop. Enregistré au Nebraska en compagnie de plusieurs potes du Conor Oberst (le percusionniste de Bright Eyes Mike Moggis, le chanteur de Cursive Tim Kasher et la future mère de mes enfants Kianna Alarid de Tilly & the Wall), ce compact rappelle évidemment plusieurs projets de l’étiquette Saddle Creek, autant au niveau des mélodies aigres douces que du spleen transpirant des textes d’Hynes (bien que la rupture est sûrement un pré requis chez les artistes endisquant au Nebraska, Devonte s’en tire plutôt bien sur des pièces comme “Midnight Surprise ”). Plus près de nous, Lightspeed Champion devrait conquérir les amateurs de The Dears. L’année est encore jeune, mais on peut quand même prédire que <i>Falling Off The Lavender Bridge</i> de Lightspeed Champion devrait se mériter son lot de médailles d’ici quelques mois au sein des listes citant les meilleures parutions de l’année. Bref, ne passez pas à côté!</span></p>André Péloquinhttp://www.blogger.com/profile/06185254833777253213noreply@blogger.com