18.2.08

1.2.3, go!

De retour avec Proof of Youth, The Go! Team se veut maintenant un projet collaboratif plutôt que l’équipage de son fondateur et capitaine Ian Parton.

« Parce qu’on fait des petites chansons irrésistibles, voyons! » plaisante le guitariste Sam Dook à propos de la popularité des pièces du Go! Team auprès des agences de publicité. Autant Playstation qu’Honda se sont accaparés des tubes de la formation britannique pour leurs campagnes publicitaires. Une attention qui n’est pas si la bienvenue au sein du sextuor. « J’imagine que les publicistes trouvent que nos chansons sont aussi joyeuses que « catchy » et inoffensives et le fait qu’elles sont si énergiques peut permettre à un produit de se distinguer de sa concurrence à l’aide d’une bonne pub» muse le principal intéressé « mais on n’y accorde pas tant d’attention que ça. En fait, on tente de prendre cette attention comme un compliment, mais on n’apprécie pas vraiment l’idée qu’on puisse nous associer qu’à des produits. Bien que certains peuvent penser qu’on vend nos chansons à tout vent, on a refusé beaucoup plus d’offres qu’on en a acceptées. » Bien que la décision finale revient toujours à Ian Parton, celui-ci aurait moins aurait finalement opté pour le travail d’équipe lors de la création du nouvel album.

« Un effort collaboratif? Euh… d’une certaine façon! » rétorque Dook après une courte hésitation lorsqu’on l’interroge sur ce processus. Bien qu’une réputation de tyran de studio lui colle à la peau, Parton aurait été plus permissif avec ces troupes cette fois-ci. « Ian dirige toujours le projet, mais ce dernier à pris de l’expansion depuis. Alors que le premier enregistrement a été réalisé chez Ian de façon très “fais-le toi-même”, on s’est loué un studio pour celui-ci ou chacun y a mis du sien pour produire une œuvre plus étoffée. Ça demeure le bébé d’Ian, mais disons qu’il en a la garde partagée cette fois-ci. » En plus de se regrouper, le Go! Team a aussi recruté d’impressionnants agents libres au sein de son peloton pour l’enregistrement de ce compact.

« Ça à été tout une collaboration » s’exclame Sam à propos de la collaboration de son explosif orchestre avec une autre bête de scène : Marina Ribatski du trio baile funk Bonde do Rolé. « Mais notre plus grande surprise demeure la participation de Chuck D de Public Enemy. On ne pensait jamais qu’il accepterait! » Malgré ses choix, la troupe se défend de faire du sensationalisme. « Notre défi n’était pas de s’entourer d’un maximum de collaborateurs connus, mais bien de trouver des voix avec du caractère qui s’harmoniseraient bien à nos chansons… je vous dis ça, mais on a approché Chuck D surtout parce qu’Ian adore Public Enemy! »

 

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