Pas de doute, Leslie Hall est une « star». Tout comme ses congénères d'Hollywood, la native de l'Iowa carbure aux gadgets derniers cris. « Là je vous parle d'un magasin Apple dans un centre d'achats d'une petite ville perdue au Massachusetts. Mon Iphone est cassé! C'était mon bébé et disons que maman n'est pas contente! » confie d'emblée le sympathique personnage via le cellulaire de son frère.
Avant les LadyGripette, Star Wars Kid et autres web célébrités, Leslie captait l'attention dès 2002 avec gemsweater.com, un site consacré à sa collection d'horribles chandails à paillettes. « J'ai créé un monstre! » s'exclame la beauté. « J'en ai plus de 400 aujourd'hui et ça ne cesse d'augmenter! On m'en envoie par la poste, on m'en amène lors de concerts! J'en ai assez pour remplir un musée en entier! » Constatant tout l'intérêt autour de son hobby et de son personnage, Hall en profita pour former Leslie and The Ly' s, un projet hip-hop humoristique. « En fait, j'écrivais des chansons depuis un bon moment » précise la belle blonde « mais les gens dans mon entourage ont commencé à s'y intéresser que lorsque j'ai eu l'idée d'y mettre une touche personnelle en blaguant sur mon look, mes intérêts, etc. ». Épaulée aujourd'hui de la panoplie d'outils 2.0 (MySpace, boutique Itunes et tutti quanti), la rappeuse indépendante a réussi à mettre sur pied une essoufflante tournée (plus de 30 concerts en moins de deux mois!) faisant la promotion de son tout nouvel album CeWEBrity.
« Je m'imagine le même scénario pour chaque pièce que j'écris : quelqu'un se rend dans un “party”, entend une de mes pièces par hasard et même s'il ne la connait pas, il se met à danser! » raconte l'artiste pluridisciplinaire qu'on pourra revoir plus tard cette année dans le film Hamlet A.D.D. en compagnie de Dustin « Screetch de Saved By The Bell » Diamond. « Alors que je planchais sur ce disque, j'écoutais beaucoup Blackout de Britney Spears. Imaginez-vous ma “non-virtuosité” avec de grosses rythmiques et c'est ce que ça donne! » Et sur scène, ça ressemble à quoi?
« Imaginez-vous une fille de 200 livres toute en sueur qui vous lance les pires âneries à quelques centimètres du visage! C'est plus qu'un concert, c'est une expérience! » conclut la Nana Mouskouri d'une nouvelle génération avant de nous laisser avec un dernier conseil. « N'hésitez pas à vous costumer! On parlera chiffons après le spectacle tout en ramassant nos vêtements en lambeaux! ».