« On s’est retrouvé là-dedans parce que Félix à une amie dans l’Alliance Française là-bas qui nous “kiffe” comme elle dit. » poursuit Faucon. « Mais on a quand même dû soumettre un dossier de candidature qui est passé devant un comité d’évaluation. C’est à notre avantage que peu de groupes d’ici sont au courant de l’existence de ça. » précise Dyotte à propos de l’organisation francophile qui invitait notamment par le passé la rockeuse française Mademoiselle K à se produire. « On est d’ailleurs le premier groupe québécois à être invité à jouer. » poursuit-il. « C’n’était donc pas du “pushing?” réplique Pierre-Alain. “Ah ben tant mieux!”. Un feu vert qui tombe bien pour le quintette pop aux racines disparates.
Projet à géométrie variable par le passé (la succession de musiciens au sein de l’orchestre est digne de Spinal Tap), l’alignement actuel est aussi solide que bigarré en réunissant des musiciens de tout acabit et de toutes nationalités. “Je crois que Chinatown est le résultat des péchés mignons de chacun de ses membres» termine Félix. “On a tous un petit côté pop, il faut juste l’admettre. Prenez Toby [Cayouette qui s’est auparavant fait connaître auprès du projet électro rock Statue Park] qui se veut le roi de l’indie rock, il se retrouve maintenant à jouer de la basse sur des ‘riffs’ joyeux et quelque part, y’ adore ça!” Comme si la tournée asiatique ne suffisait pas, le collectif lancera un très attendu deuxième maxi nommé L'amour, le rêve et le whisky.