Accoudé devant un café, Jean-Philippe Fréchette se remémore la genèse de La Confiserie. Tout d'abord approché par la maison de disques GSI (Mari-Jo Thério, Daniel Lavoie, etc.) pour son projet indie pop Navet Confit, les négociations entre Fréchette et le label ont finalement mené à la création de ce volet « plus alternatif» de cette compagnie établie en 1983. « À force de parler ensemble, on a constaté qu'on avait une expérience presque opposée: moi j'en connais beaucoup sur la scène “underground”, eux sur le marché “plus régulier”. Le but c'était de trouver une façon d'utiliser les moyens conventionnels de GSI et d'y appliquer de nouvelles manières de fonctionner pour être conséquent avec le genre d'artistes avec lesquels on allait traiter. Par exemple: on ne fait pas ma pub comme on fait celle de Jean-Pierre Ferland!»
En attendant de pouvoir confirmer les prochaines parutions de La Confiserie (« les contrats ne sont pas encore signés.» confie Fréchette), Navet Confit se prépare à remonter sur scène. Après un été à se balader d'une salle à l'autre, Jean-François propose une nouvelle mouture de son concert intitulée « Une tonne de plumes». « Ce qu'il y a de différent de mon show de cet été? Ça coûte plus cher pis y'a des beaux posters roses!» Outre un changement de personnel et d'ambiances, « Une tonne de plumes» lui permet aussi de présenter du nouveau matériel qui devrait se retrouver sur son deuxième album à paraître vers la fin de 2007. « J'ai beaucoup de nouvelles tounes plus planantes. Les musiciens qui font ce genre de musique n'aimeront pas que je dise ça, mais y'a des arrangements qui font plutôt “musique contemporaine”.»
Sujet à la mode ces jours-ci, le Navet Confit s'est lui aussi étonné du récent brouhaha autour des commentaires de Robert Charlebois envers « la relève». « Je ne comprenais pas trop son point. C'est quoi la relève pour lui? Est-ce qu'il a creusé un peu ou il a seulement entendu du Kain? Parce que moi non plus je n'aime pas ça Kain!»